Le restaurateur s’engagera autour de 4 grands axes :
· L’approvisionnement : rencontre des producteurs, utilisation de produits bruts et de saison, biologiques, productions locales…
· Elaboration des menus : transformation des produits sur place, qualité organoleptique, plaisir du goût…
· Les convives : mention de l’origine des produits, informations sur les conditions de préparation, éducation à l’alimentation…
· Pour le personnel : valorisation et promotion du savoir-faire, formation, rémunération…
· La planète : application des principes du développement durable au fonctionnement de la cuisine et du service, allégement de l’empreinte écologique du restaurant, gestion et tri des déchets…
Jean Lhéritier ajoute : « On ne peut pas parler de l’alimentation sans parler du plaisir, c’est la porte d’entrée. J’ai l’impression que les restaurants artisanaux retrouvent Slow Food sur l’idée de faire en sorte que l’industrie alimentaire ne standardise pas tout. Un restaurateur crée du rêve. La communication oui, à la condition d’être ce que l’on dit et dire ce que l’on est. Des pistes il y en a beaucoup : travailler avec une AMAP par exemple, mentionner le nom de la parcelle d’où est issu tel ou tel produit, celui du producteur, communiquer sur les nouvelles agricultures sans utiliser des termes qui paraitraient idéologiques. Donner du sens, c'est être dans la résistance sur le mieux manger ».
Le logo destiné à la charte HQA en restauration collective.
Une vidéo est consultable via ce raccourci .
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